Trois expo parisiennes au mois de juin

C’est le chiffre qui détermine cet article. Pourquoi donc ? Et bien parce que SoMaya’s Gallery vous parle aujourd’hui de trois expositions différentes, de trois artistes ayant trois talents distincts. Ici, vous allez voir de la photographie, de la peinture et du dessin.

Débutons la visite par une photographe californienne. Mary Rozzi, une artiste de Los Angeles présente Fearless à la galerie Remèdes située rue du temple, à Paris. La Rue du temple est l’une des plus vieilles rue de Paris. Elle est très longue et se trouve dans le quartier du Marais, entre le 3ème et 4ème arrondissement. Au numéro 143, vous y trouvez donc la galerie Remèdes et ce qui y est présenté nous a directement attiré l’oeil. Vous pouvez découvrir de grandes photo d’anonymes ou de personnalités internationales. Mary Rozzi a parcouru le globe en étant photographe de mode et a réalisé des campagnes pour de prestigieuses maisons telles que La Perla, Yves Saint Laurent ou encore Ferragamo. Vous êtes accueillis par une charmante dame qui vous donne envie d’en savoir plus sur Mary et son parcours. On a même eu le droit de voir en avant-première les photographies qui seront exposées en septembre prochain.

Cette photographe engagée a lancée en 2017 The September Issues, un magazine semestriel dédié à part d’artistes féminines qui expriment intelligemment l’identité et la position de la femme dans notre société.

Retrouvez l'artiste sur instagram : @maryrozzi

Puis, un peu plus loin, à la galerie Sabine Bayasli, 99 rue du Temple, on y retrouve plusieurs artistes tels que Fabien Conti, Elvire Caillon, Jerome Combe, Lena Keller et bien d’autres pour l’exposition « The Call of the Wild ». Nous y sommes allées pour les oeuvres de Fabien Conti. En effet, ce jeune prodige est un artiste que l’on suit depuis deux ans. Nous avions eu l’honneur d’obtenir une interview de sa part au sein de l’établissement réputé des Beaux Arts de Paris.

Vous pouvez retrouver son interview dans un l’article suivant.

L'instagram de Fabien Conti : @fabienconti_

Enfin, dirigeons nous vers Montmartre. Ce quartier très parisien qui vibre au rythme des artistes. Là-bas, nous sommes entré à la galerie Roussard. Connue et reconnue puisque c’est l’une des galeries les plus anciennes de France. Elle accueille des expositions régulièrement. Nous y avons admirer les dessins d’Alexis Raoult. Ce jeune artiste de 28 ans issu de la région parisienne, d’abord électricien, s’est fait repérer par les rappeurs Youssoupha et Sofiane en 2011. Tous deux, lui ont demandés des portraits. C’est en 2017 qu’il a décidé de se consacrer uniquement au portrait animalier. Son travail s’effectue en un minimum d’une vingtaine d’heures mais peut aller jusqu’a une centaine - voir plus comme celui du gorille qui a demandé cinq cent heures. Alexis recherche à réaliser le portrait parfait accompagné de ses crayons noirs, d’une gomme et d’un support en papier. Il préfère dessiner les animaux qui ont un regard plus intéressant à travailler que celui des humains, toutes leurs émotions sont visibles aux regards puisqu’ils ne peuvent pas s’exprimer autrement.

Nous avons pu discuter avec Alexis lors de cette exposition et ce qui nous a marqué est une charmante anecdote qui lui tient à coeur. Son tout premier tableau a été acheté par une jeune fille de 8 ans seulement, elle voulait débuter sa collection d’art avec un dessin pour lequel elle a eu un coup de coeur, celui d’un singe. Cet achat a énormément touché l’artiste, fier d’avoir son dessin dans une collection qui ne cessera de grandir avec le temps. Par la suite, il a travaillé en collaboration avec des photographes, celui de Dadju notamment pour réaliser ses dessins et finalement il a fini par utiliser ses propres photographies.